Prendre ses mensurations


Prendre ses mensurations 

On s’entraîne dur, on veille à son alimentation, on prend des suppléments, on se repose et on récupère avec de bonnes nuits de sommeil. Bref, on est culturiste et on aime cette hygiène de vie !
Il est donc normal de vouloir quantifier ses progrès, et prendre ses mensurations en fait partie. Voici un tour d’horizon pour vous apprendre à prendre vos mensurations correctement.

Le moment !


Tout comme pour se peser, il faut le faire toujours à la même heure, et choisir le moment le plus propice au minimum de variations possibles.
Le mieux est donc le matin à froid (pour ceux qui ne connaissent pas ce terme souvent employé par les pratiquants de musculation, cela veut dire que le muscle est au repos, non congestionné par un effort quel qu’il soit), après un petit tour aux toilettes si besoin et avant de prendre le petit déjeuner.
Je vous conseille également de faire de même pour vous peser. Certes, le matin le poids et les mensurations sont au plus bas (peu de nourriture et d’eau dans le corps, aucune congestion, bref on est à plat), mais vous aurez une échelle la plus juste possible et c’est cela qui compte, quantifier de manière réelle et juste son évolution.

Les zones à mesurer !


Maintenant que vous êtes prêt à prendre vos mesures le matin, il reste à savoir comment faire. Première chose et non des moindres : le matériel ! Un bon vieux mètre de couturière est l’arme absolue, comptez 2 à 3 euros dans n’importe quel supermarché.
Pour plus de facilité et si vous prenez vos mensurations seul, il existe des mètres à enrouleur automatique : l’arme ultime ! On en trouve sur les sites spécialisés dans la vente de matériel de musculation ou de suppléments.
Bon, alors maintenant attention. Nous sommes le matin, vous vous êtes levé il y a peu, la chasse d’eau des toilettes vient d’être tirée et votre splendide mètre de couturière est dans vos mains (si en plus vous avez les cheveux en pétard, les yeux collés et le caleçon tout de travers, heureusement que personne ne vous voit car adieu la virilité du gars baraqué !).
C’est parti pour prendre les mesures ! Mais au fait, comment faire et par où commencer ?
En partant de la tête aux pieds, position de base debout :
  • Cou : position décontractée, mesurer en dessous de la pomme d’Adam.
  • Epaules : position décontractée, bras le long du corps (dur à prendre soi-même), prendre la mesure en faisant le tour entre ses deux épaules à l’endroit le plus large.
  • Poitrine : même position que pour les épaules, toujours décontracté, mesurer au niveau des tétons. Attention, on appelle cette mesure le tour de poitrine, mais une grande partie est due aux dorsaux.
  • Bras : lever le bras à hauteur de l’épaule et contracter le biceps (comme dans un double biceps) et prendre la mesure à l’endroit le plus gros.
  • Avant-bras : contracter l’avant-bras (flexion du poignet) et prendre le mesure à l’endroit le plus gros. La position du bras n’a ici pas une grande importance mais de façon naturelle, se sera le bras devant soit, en avant du corps.
  • Taille : position décontracté, ne pas gonfler ni rentrer le ventre et prendre la mesure à peu près au niveau du nombril, à l’endroit le plus étroit.
  • Cuisses : prendre la mesure une cuisse à la fois, à l’endroit le plus gros entre le genou et la hanche.
  • Mollets : pied au sol, en position décontractée, prendre la mesure à l’endroit le plus gros entre la cheville et le pli du genou.
  • Tour de poignet et cheville : au niveau des articulations, à l’endroit le plus étroit.
Précision pour les bras et les jambes : il est bon de mesurer les membres de chaque côté car il existe très souvent une dissymétrie (côté fort plus gros).

Savoir interpréter les mesures !


Maintenant que les mesures ont été prises (avec impartialité, il ne sert à rien de se mentir, je me répète le but est de quantifier ses progrès), il faut analyser les résultats. Dans un idéal culturiste traditionnel, le tour de cou, de bras et de mollets doivent être identiques. Pour les non sportifs, le tour de mollet est souvent bien plus important que le tour de bras.
Chez les adeptes de musculation, le rapport s’inverse et la tendance est aux flamants roses (gros bras et gros buste, cuisses et mollets maigres). Mister plage bonjour, mister univers au revoir !

Si vous recherchez la ligne, les critères sont :
  • Equilibre cou-bras-mollets.
  • Tour de cuisse, de poitrine et d’épaules les plus gros possibles.
  • Tour de taille, de poignet et de cheville les plus petits possibles.
Pour vous donner un ordre d’idée, regardez cette photo de Steeve Reeves, et ses mensurations à l’époque de sa splendeur ; ça laisse rêveur : 97 kilos pour 1m85 avec : Tour de cou 45,5 cm ; poitrine 130 cm ;  taille 72,5 cm ; bras 45,5 cm ; cuisses 65 cm ; mollets 45,5 cm et poignet 18,5 cm.

NB : ses mensurations sont celles que l’on trouve le plus souvent sur les sites les plus sérieux, mais impossible à vérifier.


Plus 3 cm de tour de bras !


Soyez réaliste ! Plus l’endroit mesuré est petit, plus gagner quelques centimètres représente une belle performance.
De même gagner des centimètres pour des centimètres ne rime à rien. Il faut voir les choses comme avec le poids. Ce n’est pas parce que vous gagnez 5 kilos en un mois que vous gagnez 5 kilos de muscle. Aussi, gagner 1 cm de tour de bras n’indique pas forcément la prise de muscle.
Les mensurations restent un des moyens possibles pour quantifier ses progrès.
Pour une analyse la plus juste possible, le mieux est de se baser sur la prise de poids en mesurant son taux de masse grasse et ses mensurations tout en se pesant. Avec ce trio gagnant, vous saurez où se situent vos kilos gagnés et s’il s’agit de masse maigre (les muscles) ou de masse grasse.

Il est acceptable et de mise de prendre un peu de gras en même temps que du muscle, mais il faut que ça reste dans le domaine du raisonnable. Par exemple, si on gagne 2cm de tour de taille pour 1cm de tour de poitrine, c’est que la graisse représente la majeure partie du poids pris. Le meilleur indicateur est donc de prendre des centimètres de partout sauf aux articulations (poignets et chevilles) et à la taille.

Il est important de quantifier ses progrès de manière objective, aussi je vous recommande de prendre vos mensurations. Faites le régulièrement dès que vous avez pris ou perdu un ou deux kilos (selon que vous êtes en prise de masse ou en sèche). Il ne faut pas pour autant tomber dans la psychose et ne penser qu’à ça.
Fixez-vous des objectifs réalistes et mettez tout en œuvre pour les atteindre, à l’aide des 4 piliers que sont l’entraînement, l’alimentation, le repos et la récupération. Et faites exploser le mètre de couturière !

Posted by Unknown on 08:17 0 commentaires

full-body et le split

Comprendre le full-body et le split 



Si vous êtes débutant en musculation, vous avez probablement déjà entendu parler de full-body ou de split routines au détour d'une conversation ou en surfant sur internet. Mais peut être que vous ne savez pas très bien à quoi cela correspond ou que certains points restent encore troubles pour vous. 

Peut être qu'actuellement vous vous contentez d'appliquer le programme qu'on vous a donné en salle de fitness, en essayant de comprendre quel muscle vous travaillez sur telle ou telle machine et cela est tout à fait normal. Mais tôt ou tard, vous devrez vous pencher sur votre programme d'entrainement et vous demander si ce que vous avez fait jusqu'à présent est optimal ou pas.

Dans la pratique de la musculation, il existe plusieurs façons d'aborder la mise en place d'un programme, mais les deux principales sont le full-body et le split.
L’entraînement en full body travaille la totalité du corps en une séance et ce 2 ou 3 fois par semaine alors que l’entraînement en split routine travaille chaque partie du corps séparément. Par exemple, le lundi les pectoraux et les biceps, le mercredi les jambes et le vendredi le dos, les épaules et les triceps.
Généralement quand vous débutez en salle de musculation, on vous donne un programme en split de ce type, mais ce n'est pas le meilleur choix quand on débute.

Il existe de nombreuses façons de répartir vos séances d'entrainement pour le split. Par exemple, vous pouvez choisir le « Half-body », c'est à dire alterner et faire le haut du corps un jour et le bas du corps un autre ou encore faire un groupe musculaire par jour, voir un seul muscle!

Les routines en Full body sont peu utilisées dans les salles de musculation et c'est bien dommage, surtout si vous débutez. Travailler tout le corps en une seule séance n'est pas seulement un challenge, mais c'est un moyen très efficace de construire du muscle, de la force et même de bruler du gras. Même les pratiquants de bodybuilding avancés peuvent tirer avantage en passant au full-body, surtout s'ils font du split depuis un bon moment.

Pour faire court, les avantages du full-body sont nombreux :

  • Moins de temps en salle de musculation.
  • Moins de risques de surentrainement.
  • Meilleure fréquence d'entrainement pour les groupes musculaires.
  • Augmentation de la dépense d'énergie pendant et après l'entrainement.
  • Stimulation plus forte des hormones anaboliques.
  • Facilement adaptable pour différents buts que ce soit la force, la taille des muscles (hypertrophie), l'endurance ou la combinaison des trois.
  • Bénéfices cardio-vasculaires.
  • Adapté à tous les âges et les niveaux, du débutant aux athlètes entrainés.

A quoi ressemble une routine en full-body ?


Voici ci-contre un programme basique à effectuer 3 fois par semaine.

L'essentiel à savoir avant de commencer


Voici quelques conseils utiles avant d'attaquer ou de modifier votre programme full-body:
  • Vous devez faire un seul exercice par groupe musculaire.
  • Alterner les exercices d'un séance à l'autre, par exemple le lundi du développé couché et le mercredi des dips.
  • Pas plus de 3 ou 4 séries effectives par exercice. Ce qui compte, c'est l'intensité, pas de faire du chiffre. Une ou deux séries légères d'échauffement sont possibles.
  • Faites des exercices composés basiques avec les barres et les haltères, et évitez les machines sur le long terme.
  • Pour la récupération, laissez au moins 48 heures de repos entre 2 entrainements full body.
  • Alimentez vous correctement et suffisamment ! Les routines full-body sont intenses et demandent pas mal d'énergie. Ne venez pas l'estomac vide et les mains dans les poches...
  • Concernant les charges, augmentez les une fois que vous avez effectué avec succès le nombre de séries et répétitions convenu d'avance.

Posted by Unknown on 08:12 0 commentaires

Programme musculation full-body

Le programme full-body !

full-body

Voici le programme de musculation à faire 3 fois par semaine, et qui sera réglé en moins d'une heure. A noter que les séries de curl barre biceps, barre-front triceps et mollets sont optionnelles :

Développé couché ou dips : 4*10 - 1 minute (repos entre séries)
Tractions ou Rowing barre : 4*10
Développé haltères : 3*12
Curl barre : 3*10
Barre front : 3*10
Squat ou Presse à cuisses : 4*15
Crunch au sol : 4*20
Mollets debout : 4*12

Vous devez faire 2 séries légères d'échauffement avant vos séries effectives. Les dernières répétitions doivent être difficiles. Il n'y a pas beaucoup de séries mais vous devez donnez tout ce que vous avez dessus. Augmentez les charges progressivement dès que vous réussissez le challenge. Les temps de pause dureront entre 1 minute et 1 minute 30 secondes.
Si vous ne prenez pas avec cet entrainement, passez à seulement 2 séances par semaine.
Ce programme va stimuler vos hormones et votre croissance musculaire ; les extensions de jambes ou les triceps aux câbles ne produiront jamais de réponse anabolique.
Il n'y a pas de programme qui marche à coup sur, mais pour la plupart des bodybuilders, c'est la meilleure routine que vous pouvez suivre pour construire du muscle rapidement.
Si vous travaillez dur avec ce type d'entrainement, que vous mangez les bons aliments, vous allez vraiment prendre de la masse musculaire et de la force, et les résultats seront visibles en moins de 8 semaines !
 

Posted by Unknown on 08:07 0 commentaires